La Protection civile islandaise a annoncé l'envoi d'un hélicoptère pour localiser précisément la nouvelle fissure. La police a également déclaré l'état d'urgence en raison de l'éruption, ont annoncé les autorités.
Peu après 22H00 GMT, l'extrémité de la coulée de lave se trouvait à quelque 200 mètres des barrières protégeant l'est de la petite ville portuaire de Grindavik - évacuée selon des médias locaux - et se déplaçait à une vitesse d'environ un kilomètre par heure.
Quelques minutes avant l'éruption, l'Institut météorologique islandais avait publié un communiqué signalant une activité sismique qui augmentait le risque d'une nouvelle éruption.
Evacuations
Les médias locaux ont rapporté que le site touristique géothermique du Lagon bleu avait été évacué, ainsi que Grindavik.
Grindavik, tout comme la centrale énergétique de Svartsengi et le site du Lagon bleu, ont été fréquemment évacués depuis novembre.
Quelque 28.000 personnes vivent dans cette région, située dans le sud de la péninsule, l'une des plus peuplées d'Islande, à environ 40 km au sud-ouest de Reykjavik.
Grindavik avait dû être évacué le 11 novembre après que des centaines de secousses ont endommagé les habitations et largement fissuré les routes, faisant craindre pour l'avenir de la localité.
Le 8 février, une troisième éruption près de la même localité s'est accompagnée d'une rivière de magma de 15 millions de m3 durant les sept premières heures.
L'activité enregistrée depuis 2021 dans cette péninsule de Reykjanes témoigne du réveil, après 800 ans, d'une longue faille permettant la remontée du magma, s'accordent à dire les volcanologues.