Des bâtiments détruits par les attaques de l'entité d'occupation à Gaza, le 04 décembre 2023.
"Personne n’est en sécurité à Gaza et il ne reste plus nulle part où aller,"
a souligné la responsable canadienne de l’ONU par voie de communiqué.
Lynn Hastings a fait observer que depuis la reprise des hostilités le 1er décembre après une trêve humanitaire de sept jours,
"les opérations militaires israéliennes se sont étendues au sud de la bande de Gaza, obligeant des dizaines de milliers d’autres personnes à se déplacer vers des espaces de plus en plus concentrés, avec un besoin désespéré de nourriture, d’eau, d’abris et de sécurité".
"Ce que nous observons aujourd’hui, ce sont des abris sans place, un système de santé à genoux, un manque d’eau propre et potable, pas d’assainissement et une alimentation insuffisante pour une population mentalement et physiquement épuisée, ce qui risque de provoquer des épidémies et une catastrophe de santé publique,"
a-t-elle déploré.
"L’espace permis pour la réponse humanitaire à Gaza se réduit constamment,"
a dénoncé la responsable onusienne basée à Jérusalem, soulignant que le personnel de l’ONU ne peut plus remplir pleinement ses missions.
Et Lynn Hastings d’ajouter:
"L’ONU et les organisations de la société civile ne peuvent à elles seules répondre aux besoins d'une population de 2,2 millions de personnes. Les secteurs commercial et public doivent être autorisés à approvisionner Gaza, notamment en carburant, de manière à garantir la sécurité d’Israël."
"Les conditions nécessaires pour fournir de l’aide à la population de Gaza n’existent pas, un scénario encore plus infernal est sur le point de se réaliser (à Gaza), auquel les opérations humanitaires ne pourront pas répondre,"
a-t-elle ajouté.
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