
L'UA "suit de près l'évolution de la situation au sein du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et exprime sa profonde inquiétude", a déclaré l'organisation continentale dans un communiqué, exhortant "toutes les parties concernées à faire preuve de retenue".
Le Tigré a été le théâtre entre novembre 2020 et novembre 2022 de l'une des guerres les plus violentes des dernières décennies entre les forces fédérales, appuyées par des milices locales et l'armée érythréenne, et les rebelles tigréens.
Le crise a commencé le 4 novembre 2020, quand le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, y a dépêché l'armée pour déloger les autorités locales émanant du groupe armé rebelle du Front de libération du peuple du Tigré -ancien parti politique qui revendique l'autodétermination de cette région du nord de l'Éthiopie-, les accusant d'avoir attaqué des casernes militaires.
Cependant, depuis plusieurs mois, des retards sur la mise en œuvre de l'accord alimentent des tensions au sein du TPLF.
Un haut cadre du TPLF, Getachew Reda, placé à la tête d'une administration intérimaire par les autorités fédérales, s'oppose au numéro un du parti - autrefois hégémonique en Ethiopie - Debretsion Gebremichael.