
Le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali Youssef al-Sharif.
Le Soudan a condamné une décision de l'Union européenne d'imposer des sanctions à deux généraux de l'armée, qualifiant ce mouvement de "défectueux et erroné".
L'UE a ajouté lundi quatre individus soudanais à sa liste de sanctions pour le fait de
"menacer la paix, la stabilité et la sécurité du pays".
Les individus comprennent le directeur des renseignements militaires, le général Mohamed Ali Ahmed Sabir, et l'ancien chef du Service national de renseignement et de sécurité, Salah Abdallah. Deux autres sont des commandants des Forces de soutien rapide (FSR), une milice paramilitaire.
Des combats se poursuivent entre l'armée soudanaise et les FSR dans le pays depuis avril 2023.
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a, dans un communiqué mercredi, condamné les sanctions de l'UE sur les deux généraux de l'armée, affirmant que cette décision est
"sans fondement"
et reflète l'approche
"défectueuse et erronée"
de l'UE sur le conflit en cours.
Il a exhorté le bloc de 27 membres à revenir sur sa décision, à revoir son approche concernant la situation dans le pays et à adopter
"une position positive"
en faveur du soutien au Soudan dans sa lutte contre
"l'agression et le terrorisme".
Les combats ont entraîné plus de 20 000 décès et déplacé plus de 14 millions de personnes, selon les estimations des Nations Unies et des autorités.
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