
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé dimanche qu’il se rendrait ce mois-ci à la Maison-Blanche pour rencontrer le président américain Donald Trump et discuter de la deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza.
Le Hamas affirme avoir remis les 20 otages israéliens survivants ainsi que les dépouilles de 28 autres personnes décédées.
Le cessez-le-feu est en vigueur dans la bande de Gaza depuis le 10 octobre, sous médiation conjointe de la Türkiye, de l’Égypte et du Qatar, avec l’appui des États-Unis.
La première phase de l’accord prévoit la libération des otages israéliens contre celle de prisonniers palestiniens, un programme de reconstruction de Gaza et la mise en place d’un nouveau mécanisme de gouvernance excluant le Hamas.
Netanyahu a par ailleurs affirmé qu’il n’envisageait pas de quitter la vie politique, même s’il obtenait une grâce présidentielle dans les affaires de corruption pour lesquelles il est poursuivi. La semaine précédente, il avait officiellement sollicité du président israélien Isaac Herzog une mesure de clémence concernant ces dossiers judiciaires de longue date.
L’opposition a exhorté Herzog à conditionner toute éventuelle grâce au retrait de Netanyahu de la scène politique, estimant qu’une telle demande équivaut à reconnaître sa culpabilité.
En janvier, Netanyahu avait commencé à être interrogé dans les affaires de corruption connues sous les numéros 1000, 2000 et 4000, dans lesquelles il nie l’ensemble des accusations.
Il est également visé par des charges pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité: en novembre 2024, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre lui et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour des atrocités commises dans la bande de Gaza, où plus de 70 000 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées depuis octobre 2023.









