Le trophée de la Coupe du monde de la FIFA lors du tirage au sort de la Coupe du monde de football 2026, au Kennedy Center, à Washington, le 5 décembre 2025.
La cérémonie du tirage au sort de la Coupe du monde 2026 s'est déroulée vendredi au Kennedy Center de Washington. Les neuf équipes africaines déjà qualifiées ont découvert leurs adversaires pour cette compétition historique à 48 équipes. Le Maroc affronte le Brésil, tandis que l'Égypte hérite de la Belgique. Le Sénégal devra se défaire de la France et de la Norvège. L'Algérie défie l'Argentine, la Côte d'Ivoire l'Allemagne, et le Ghana l'Angleterre. Cette édition nord-américaine ouvre des perspectives inédites pour le football africain avec une représentation continentale sans précédent.
Un tirage inédit pour l'Afrique
Un tirage inédit pour l'Afrique
Le continent africain entre dans une nouvelle ère footballistique. Pour la première fois de son histoire, la
Coupe du monde
réunira 48 équipes et se déroulera dans 16 villes d'Amérique du Nord, du 11 juin au 19 juillet 2026. Cette expansion permet à l'
Afrique
de compter neuf représentants assurés, avec une possible dixième place si la RD Congo se qualifie lors des barrages intercontinentaux en mars.
La cérémonie du 5 décembre, organisée au John F. Kennedy Center en présence des dirigeants des pays hôtes, a dévoilé une répartition équilibrée. Conformément au règlement FIFA,
aucune poule ne compte plus d'une équipe africaine
, garantissant ainsi une visibilité maximale au football du continent.
Les chocs annoncés
Les chocs annoncés
Le tirage a réservé son lot de confrontations spectaculaires. Dans le groupe C, le
Maroc
, demi-finaliste surprise du dernier Mondial au Qatar, affrontera le Brésil, l'Écosse et Haïti. Les
Lions de l'Atlas
, classés 11e mondial, auraient pu prétendre au statut de tête de série sans l'attribution automatique de cette position aux trois pays hôtes.
Le groupe I promet également son lot d'émotions avec le
Sénégal
face à la France, la Norvège et un barragiste. Cette rencontre franco-sénégalaise rappellera inévitablement le choc inaugural du Mondial 2002, lorsque les
Lions de la Teranga
avaient créé la sensation en s'imposant face aux Bleus.
Des groupes contrastés
Des groupes contrastés
Certaines nations africaines bénéficient de tirages plus ouverts.
L'Égypte
, dans le groupe G, affrontera la Belgique, l'Iran et la Nouvelle-Zélande. Une configuration qui offre aux Pharaons de réelles chances d'atteindre les phases éliminatoires.
L'
Algérie
, placée dans le groupe J, devra composer avec l'Argentine championne du monde, l'Autriche et la Jordanie. La
Côte d'Ivoire
figure dans le groupe E aux côtés de l'Allemagne, de l'Équateur et de Curaçao, tandis que la
Tunisie
héritera des Pays-Bas, du Japon et d'un barragiste européen dans le groupe F.
Le
Ghana
se retrouve dans une poule relevée avec l'Angleterre, la Croatie et le Panama. L
'Afrique du Sud
inaugurera la compétition face au Mexique dans un remake du match d'ouverture de 2010, rejoignant également la Corée du Sud et un qualifié européen dans le groupe A.
Des perspectives encourageantes
Des perspectives encourageantes
Le nouveau format à 48 équipes modifie significativement les perspectives de qualification. Les deux premiers de chaque groupe accèdent directement aux phases éliminatoires, mais surtout, les huit meilleurs troisièmes se qualifient également pour les seizièmes de finale, une première dans l'histoire de la
Coupe du monde
.
Cette règle augmente considérablement les chances des équipes africaines de prolonger leur aventure. Pour des sélections comme le
Cap-Vert
(groupe H avec l'Espagne, l'Uruguay et l'Arabie Saoudite) ou l'
Afrique du Sud
, le rôle de trouble-fête devient envisageable.
La RD Congo en embuscade
La RD Congo en embuscade
Une dixième équipe africaine pourrait rejoindre la fête. La
République Démocratique du Congo
doit remporter successivement deux barrages intercontinentaux en mars pour décrocher l'un des deux derniers billets mondiaux.
En cas de qualification, les
Léopards
intégreraient le groupe K aux côtés du Portugal, de l'Ouzbékistan et de la Colombie.
Des ambitions à confirmer
Des ambitions à confirmer
Cette édition nord-américaine représente une opportunité sans précédent pour le football africain. La multiplication des places qualificatives, combinée à une répartition favorable des groupes, crée un contexte propice aux performances.
Toutefois, les défis restent nombreux. Les sélections africaines devront faire preuve de régularité, d'efficacité tactique et de gestion des moments clés pour transformer les espoirs en résultats concrets. Le niveau technique élevé de la compétition impose une préparation optimale et une approche stratégique adaptée à chaque adversaire.
Le rendez-vous est pris pour juin 2026. Le continent africain compte bien marquer cette
Coupe du monde
de son empreinte et confirmer la montée en puissance de son football sur la scène internationale.
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