
Les ministres de l’Intérieur des États membres de l’Union européenne ont validé, ce lundi à Bruxelles, une orientation marquant un net durcissement de la politique migratoire européenne, en se prononçant pour la première fois sur trois propositions législatives présentées par la Commission européenne.
Ces textes, qui doivent encore être examinés et approuvés par le Parlement européen, visent à encadrer plus strictement les arrivées et les retours de migrants sur le territoire de l’UE.
Nécessité de renforcer l’efficacité des politiques de retour
La Commission européenne justifie cette orientation par la nécessité de renforcer l’efficacité des politiques de retour, dans un contexte politique marqué par une pression persistante sur les gouvernements européens.
"Volonté politique largement partagée"
Sous l’impulsion du Danemark, qui assure la présidence tournante du Conseil de l’UE, une large majorité d’États membres soutient ce durcissement.
En parallèle, les ministres ont poursuivi leurs discussions sur un nouveau mécanisme de répartition des demandeurs d’asile entre les États membres.
Ce dispositif prévoit l’obligation pour les pays de l’UE de relocaliser une partie des demandeurs d’asile présents dans les États situés en première ligne des routes migratoires, comme la Grèce et l’Italie, ou de verser une contribution financière de 20 000 euros par personne non accueillie.
Malgré ces divergences, l’Union européenne vise une décision finale sur la répartition de plusieurs milliers de demandeurs d’asile d’ici la fin de l’année.











