
Le président américain Donald Trump a affirmé lundi qu’il entretenait une "très bonne relation" avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan et qu’il aborderait avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu la possibilité d’un déploiement de forces turques à Gaza.
Il a toutefois précisé que cette décision "dépendra de Bibi", utilisant le surnom familier de Netanyahu, à la veille de leur rencontre prévue à la résidence de Trump à Mar-a-Lago, en Floride.
Benjamin Netanyahu effectue son cinquième déplacement aux États-Unis depuis le début du second mandat de Trump.
Depuis octobre 2023, l’offensive a causé la mort de plus de 71 200 Palestiniens et fait plus de 171 200 blessés.
La première phase de l’accord prévoyait l’arrêt des hostilités, un retrait partiel des forces israéliennes, l’échange de tous les otages israéliens, vivants ou décédés, contre la libération de centaines de Palestiniens détenus par Israël, ainsi que l’acheminement d’une "aide humanitaire complète" vers Gaza.
La deuxième phase, telle que définie dans le plan de paix de Trump, comprend un retrait total d’Israël de Gaza, le désarmement du Hamas, le déploiement de la Force internationale de stabilisation et l’instauration d’un comité palestinien "technocratique" chargé d’administrer provisoirement le territoire. Israël s’oppose néanmoins à l’intégration de troupes turques au sein de cette force.
En dépit du cessez-le-feu, Israël continue de maintenir la plupart des points de passage de Gaza fermés, bloquant l’entrée de logements préfabriqués et de matériaux de reconstruction, ce qui aggrave la crise humanitaire affectant plus de deux millions d’habitants.
La semaine dernière également, le secrétaire d’État Marco Rubio a annoncé que la prochaine étape consisterait à dévoiler un "Conseil de la paix" ainsi qu’un groupe technocratique palestinien chargé de la gestion quotidienne de Gaza, avant de finaliser la structure et le mandat de la Force de stabilisation.









