En mars, la Cour constitutionnelle avait invalidé les élections législatives de l'année dernière, remportées par l'opposition, et imposé le rétablissement de la précédente législature de 2020, dans un nouvel épisode de l'imbroglio politique qui paralyse le pays, l'un des principaux exportateurs de pétrole au monde.
Contrairement aux autres pays du Golfe, le Koweït connaît une vie politique dynamique, les députés comme la société civile prenant régulièrement à partie les autorités. Mais la famille régnante des Al-Sabah garde néanmoins l'essentiel du pouvoir, les portefeuilles régaliens lui étant systématiquement confiés.
L'instabilité politique du Koweït a refroidi l'appétit des investisseurs et entravé les réformes dans ce pays certes riche, mais qui peine à diversifier son économie comme l'ont fait ses puissants voisins saoudiens, qataris et émiratis.