L'Arménie salue les gestes d’Erdogan pour la normalisation

Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a salué jeudi les déclarations du président turc Recep Tayyip Erdogan sur l’avancée du processus de normalisation entre Ankara et Erevan. Selon "Armenpress", Pashinyan a insisté sur la nécessité de gestes symboliques et concrets pour renforcer le dialogue bilatéral. Erdogan avait annoncé le 16 décembre que la Türkiye prendrait dès début 2026 des mesures symboliques, parallèlement au rapprochement entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Pashinyan a également évoqué le projet TRIPP avec les États-Unis et la priorité donnée à la construction d’une voie ferrée pour développer le commerce et la coopération régionale.

Le Premier ministre arménien

Nikol Pashinyan

a salué jeudi les déclarations du président turc

Recep Tayyip Erdogan

concernant l’avancée du processus de normalisation entre Ankara et Erevan, rapportent les médias d’État.

"Dans le cadre de notre dialogue bilatéral, le moment est venu que des gestes symboliques et même concrets aient lieu, et j’espère qu’ils se concrétiseront"

, a déclaré Pashinyan lors d’une conférence de presse, selon l’agence d’État Armenpress.

Plus tôt ce mois-ci, Erdogan avait annoncé que la Türkiye prendrait

"quelques mesures symboliques"

dès le début de 2026 pour renforcer la normalisation avec l’Arménie.

"L’Azerbaïdjan et l’Arménie n’ont jamais été aussi proches d’un accord de paix. Parallèlement, nous faisons progresser notre processus avec l’Arménie. Si Allah le veut, nous prendrons des mesures symboliques dès le début de l’année prochaine"

, avait-il déclaré le 16 décembre.

Concernant la coopération avec l’Azerbaïdjan, Pashinyan a salué la levée des restrictions sur le transit de marchandises vers l’Arménie et espéré la mise en place prochaine de mesures favorisant le commerce bilatéral, notamment les exportations arméniennes vers Bakou.

Pashinyan a également présenté le projet TRIPP (Trump Route for International Peace and Prosperity), élaboré avec les États-Unis, précisant que la phase concrète pourrait débuter dans la seconde moitié de 2026, avec en priorité la construction d’une voie ferrée.

"Le processus est évolutif. Selon les circonstances, un gazoduc ou un oléoduc pourrait devenir urgent, mais pour l’instant, la voie ferrée est la priorité"

, a-t-il ajouté.

Lors d’un sommet trilatéral à la Maison-Blanche en août, l’Arménie et l’Azerbaïdjan, avec le président américain Donald Trump, avaient signé une déclaration visant à mettre fin aux hostilités, rouvrir les voies de transport et normaliser leurs relations.

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