
Le Cambodge a accusé vendredi les forces militaires thaïlandaises d’avoir intensifié leurs attaques le long des zones frontalières disputées, en dépit de la tenue d’un premier cycle de discussions visant à apaiser les tensions.
S’exprimant lors d’un point presse dans la capitale Phnom Penh, la lieutenante-générale Maly Socheata, porte-parole du ministère de la Défense nationale, a déclaré que les opérations militaires thaïlandaises avaient débuté tôt dans la matinée par de violents tirs d’artillerie visant plusieurs sites sensibles, notamment la zone du temple de Preah Vihear, dans la province du même nom, ainsi que les zones des temples de Ta Krabey et Ta Mone, dans la province d’Oddar Meanchey, a rapporté l’Agence Kampuchea Presse.
Ces attaques ont été suivies de nouveaux bombardements et de raids aériens menés par des drones, visant à la fois les villages de Chouk Chey et de Prey Chan.
Aucune confirmation ni réaction immédiate n’a été enregistrée du côté thaïlandais à la suite des déclarations de la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense.
La porte-parole du ministère cambodgien de la Défense a indiqué que, malgré les attaques signalées, les équipes du Comité général de la frontière Cambodge-Thaïlande devaient poursuivre leurs discussions vendredi. Elle a exprimé l’espoir que ces échanges techniques permettent d’obtenir une cessation des hostilités, de rétablir la stabilité régionale et de faciliter le retour à la normale pour les civils déplacés.
La réunion de mercredi, qui aurait duré moins d’une heure, a marqué le premier engagement entre responsables militaires des deux pays depuis la reprise des affrontements.
Près d’un million de personnes auraient été déplacées des deux côtés de la frontière depuis la reprise des combats.









