Shell vise jusqu'à 7 milliards de dollars d'économies d'ici 2028

La rédaction avec
17:2325/03/2025, mardi
AFP
Le logo de la station-service Shell est affiché le 13 février 2025 à Austin, au Texas.
Crédit Photo : Brandon Bell/Getty Images / AFP
Le logo de la station-service Shell est affiché le 13 février 2025 à Austin, au Texas.

Shell étend son programme de réduction des coûts pour économiser jusqu'à 7 milliards de dollars d'ici 2028, tout en maintenant ses objectifs climatiques et en misant sur le GNL.

Le géant britannique des hydrocarbures Shell a annoncé mardi l'extension de son programme de réduction des coûts, qui doit désormais lui permettre d'économiser entre 5 et 7 milliards de dollars d'ici 2028 par rapport à 2022.


L'entreprise affirme vouloir se concentrer sur la réduction de ses coûts structurels
"en exploitant les possibilités"
offertes par l'intelligence artificielle et la technologie, a précisé un porte-parole.

Le groupe avait initialement annoncé une réduction de coûts de 2 à 3 milliards d'ici fin 2025, un objectif accompagné de centaines de suppressions de postes dans ses opérations pétrolières et gazières.

Dans un communiqué publié mardi en marge de sa journée annuelle pour les investisseurs, Shell explique vouloir
"explorer des opportunités stratégiques"
aux États-Unis dans son activité chimique et procéder
"à des reclassements et à des fermetures sélectives en Europe".

"Grâce aux efforts exceptionnels de nos collaborateurs, nous transformons Shell pour qu'elle devienne plus simple, plus résiliente et plus compétitive",
se félicite son directeur général, Wael Sawan, cité dans le communiqué.

Le groupe annonce par ailleurs maintenir les objectifs climatiques définis dans le cadre de sa stratégie de transition énergétique de mars 2024, qu'il avait alors largement revus à la baisse.


"Shell a trempé ses orteils dans les énergies renouvelables, mais n'a pas sauté à pieds joints dans tout ce qui est vert. Il est clair que le pétrole et le gaz restent les principaux moteurs de profit"
, résume Russ Mould, analyste chez AJ Bell.

Son concurrent britannique BP a, lui, renoncé en février à une stratégie climatique autrefois ambitieuse pour se recentrer sur le pétrole et le gaz, espérant ainsi doper ses bénéfices en berne.


Shell ambitionne de
"devenir la première entreprise intégrée de gaz et de gaz naturel liquéfié (GNL) au monde"
, selon son directeur général. L'entreprise prévoit d'augmenter ses ventes de GNL de 4 à 5 % d'ici 2030.

En janvier, Shell avait annoncé un bénéfice net en recul de 17 % en 2024, à 16,1 milliards de dollars, plombé par la baisse des marges et des prix, un an après avoir déjà vu son bénéfice annuel fondre de moitié.


Le titre était en hausse de 1,96 % mardi matin à la Bourse de Londres.


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