
Le représentant du Fonds monétaire international Rahul Anand. Crédit photo: Mounir uz Zaman / AFP
Le conseil d'administration a approuvé la demande du Bangladesh de 3,3 milliards de dollars au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) et du mécanisme élargi de crédit (MEDC), ainsi que de 1,4 milliard de dollars au titre de la nouvelle facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).
L'aval du conseil d'administration permet le décaissement immédiat d'environ 476 millions de dollars.
A l'instar notamment du Sri Lanka, le Bangladesh subit durement la forte hausse des cours mondiaux des denrées alimentaires et de l'énergie consécutive à l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février dernier.
Ces derniers mois, le pays d'Asie du Sud de 170 millions d'habitants a connu de longues coupures de courant, les services publics peinant à s'approvisionner en diesel et en gaz.
En raison de cette dépréciation et de la diminution des réserves de change, le Bangladesh peine à financer l'importation d'énergies fossiles, provoquant une forte hausse des prix des carburants.
En août, le gouvernement a augmenté les prix du pétrole et du diesel de près de 50%.
Le taux d'inflation officiel est de 8,71%, mais les économistes indépendants affirment que le chiffre réel se situe autour de 20%.
L'opposition a organisé ces derniers mois des manifestations appelant à la démission de la Première ministre Sheikh Hasina et la tenue d'élections générales sous un gouvernement intérimaire.
