
Le gouvernement béninois a confirmé, mercredi, le décès de 54 soldats le 17 avril dans des attaques coordonnées menées par des groupes armés dans les régions du nord du pays.
C'est ce qui ressort d'une déclaration du porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, rapportée par La Nouvelle Tribune.
Les attaques ont visé des positions de l'armée dans la zone du "triple point" entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, ainsi qu'au niveau des chutes de Koudou.
Houngbédji a déclaré que huit soldats ont été tués au niveau des chutes de Koudou et 46 au niveau du "triple point".
Il a souligné la nécessité de renforcer les capacités opérationnelles de l'armée, notamment logistiques et matérielles, pour faire face à la menace terroriste.
Houngbédji a cité le manque de coopération avec les pays voisins comme facteur de la persistance des attaques.
Le nord du Bénin est confronté à une recrudescence des attaques de groupes extrémistes liés à Al-Qaïda et à Daech, infiltrés depuis les pays voisins, le Burkina Faso et le Niger.
Malgré les efforts, la région reste instable, avec une embuscade meurtrière en janvier dans la zone frontalière du "triple point" qui a entraîné la mort de 28 soldats dans une attaque revendiquée par le Jama'at Nasr al-Islam wal-Muslimin, affilié à Al-Qaïda.