
Le président béninois Patrice Talon a déclaré, vendredi, qu'il ne briguerait pas un troisième mandat en 2026, assurant respecter la Constitution qu'il a lui-même "renforcée" pour limiter le mandat présidentiel à deux termes.
Une transition sous surveillance
Arrivé au pouvoir en 2016 et réélu en 2021, Talon devra céder sa place en 2026. Mais la question de sa succession a été relancée en septembre 2024, après l'arrestation de son ami et allié Olivier Boko et de l'ex-ministre des Sports Oswald Homéky, accusés de tentative de coup d'État.
Des tensions persistantes avec les voisins sahéliens
Malgré ces tensions, un léger réchauffement diplomatique semble se dessiner entre le Bénin et le Niger, notamment après la nomination de nouveaux ambassadeurs.
Quelques semaines après la désignation d'Hugues Agonkan comme représentant du Bénin à Niamey, le nouvel ambassadeur nigérien à Cotonou, Kadade Chaïbou, a présenté ses lettres de créance au président béninois, jeudi.
Le Bénin organisera des élections municipales et législatives, ainsi qu'une élection présidentielle en 2026. Le dépôt des candidatures pour l'élection présidentielle se fera en octobre 2025, soit six mois avant le jour du vote.