Six morts et 40 disparus dans le naufrage d'un bateau de migrants en Méditerranée (HCR)

13:0319/03/2025, mercredi
AFP
Plus de 170 migrants nigérians en situation irrégulière attendent de monter dans les bus qui partent des bureaux du département de lutte contre la migration illégale, chargé de coordonner les expulsions des étrangers en situation irrégulière avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), à destination de l'aéroport international Mitiga de Tripoli, le 18 mars 2025.
Crédit Photo : Mahmud Turkia / AFP
Plus de 170 migrants nigérians en situation irrégulière attendent de monter dans les bus qui partent des bureaux du département de lutte contre la migration illégale, chargé de coordonner les expulsions des étrangers en situation irrégulière avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), à destination de l'aéroport international Mitiga de Tripoli, le 18 mars 2025.

Six personnes ont été retrouvées mortes et 40 autres sont portées disparues après le naufrage d'un bateau pneumatique transportant des migrants en Méditerranée centrale, a indiqué mercredi la branche italienne du Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR).

Selon les médias italiens, le naufrage s'est produit au large de l'île italienne de Lampedusa et dix personnes, quatre femmes et six hommes, ont été secourues.


"Les survivants racontent qu'ils sont partis le 17 (mars) de Sfax, en Tunisie, et qu'ils étaient 56. Après quelques heures de navigation, le canot a commencé à se dégonfler et à prendre l'eau. Six corps retrouvés. 40 disparus"
, a écrit sur X Chiara Cardoletti, représentante du HCR en Italie.

Le groupe voyageait sur un canot pneumatique de 10 mètres environ. Il comprenait des Camerounais, des Ivoiriens, des Maliens et des Gambiens, selon les médias.

Selon leur récit, de nombreuses personnes sont tombées à l'eau après moins de 24 heures de navigation, peut-être à cause de la mer agitée. Le canot a continué sa navigation vers l'Italie et mardi après-midi il s'est dégonflé et a coulé.


Arrivée au pouvoir en 2022, Giorgia Meloni, cheffe du parti post-fasciste Fratelli d'Italia (FDI) avait fait de la lutte contre l'immigration l'une de ses principales promesses de campagne, alors que l'Italie est de longue date en première ligne face au phénomène des migrants qui traversent la Méditerranée.


Elle s'était engagée à mettre fin aux débarquements de migrants et à accélérer les rapatriements.


Son gouvernement s'est notamment employé à entraver l'action des ONG portant secours aux migrants en mer, a promu la signature au niveau de l'Union européenne (UE) d'accords avec les pays de départ, notamment la Tunisie.

Elle a aussi signé un accord avec l'Albanie pour y installer des centres pour demandeurs d'asile, même si ces derniers sont vides pour le moment, dans l'attente d'une décision de la justice européenne.


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