Les pays nordiques occupent les dix premières places du classement, avec le Danemark, l'Islande et la Suède suivant la Finlande. La France, en revanche, se classe 27e.
À l'autre extrémité du classement, l'Afghanistan, confronté à une crise humanitaire depuis le retour des talibans au pouvoir en 2020, occupe la dernière place parmi 143 pays évalués.
Le Costa Rica et le Koweït ont fait leur entrée dans le top 20, se classant respectivement douzième et treizième.
Le rapport souligne que parmi les dix premiers pays, seuls les Pays-Bas et l'Australie comptent plus de 15 millions d'habitants, tandis que parmi les vingt premiers, seuls le Canada et le Royaume-Uni comptent plus de 30 millions d'habitants.
Le Rapport mondial sur le bonheur est une mesure du bonheur publiée par le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations unies chaque année depuis 2012. Il se base sur l'évaluation du bonheur des gens ainsi que sur des données économiques et sociales.
La proximité avec la nature et un bon équilibre entre travail et vie privée sont essentiels à la satisfaction des Finlandais, explique Jennifer De Paola, chercheuse spécialisée dans ce domaine à l'Université d'Helsinki.
Les Finlandais ont peut-être une conception plus accessible de ce qu'est une vie réussie, comparé aux États-Unis où la réussite est souvent associée à des gains financiers, ajoute-t-elle.
Selon Mme De Paola, la société finlandaise est imprégnée d'un sentiment de confiance, de liberté et d'un haut niveau d'autonomie.
Par exemple, l'indice de bonheur a fortement diminué chez les moins de 30 ans en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande depuis 2006-2010, et est désormais inférieur à celui des plus âgés dans ces régions. En revanche, il a augmenté dans toutes les tranches d'âge en Europe de l'Est sur la même période.
L'écart entre les générations s'est accru dans le monde entier, à l'exception de l'Europe, une tendance jugée "préoccupante" par les auteurs du rapport.