Pratiquée par plus des deux-tiers de la population, la religion catholique est la principale confession au Burundi, dirigé depuis juin 2020 par Evariste Ndayishimiye, un fervent catholique, après le décès du président Pierre Nkurunziza, un protestant évangélique qui a tenu le pays d'une main de fer durant 15 ans.
Il est donc nécessaire que soit renforcé un régime qui fasse place à toutes les formations politiques, y compris celles qui sont en opposition à l'égard du parti au pouvoir.
Ces propos interviennent quelques semaines après l'éviction de l'opposant historique Agathon Rwasa de la présidence du principal parti d'opposition, le CNL, dans ce qui a été dénoncé par ses partisans et des ONG de défense des droits humains comme une manœuvre du gouvernement.
Corruption "endémique"
Cette pratique véreuse entraîne l'incompétence et le manque de productivité, la rémunération des fainéants et des pilleurs de l'Etat, rendant ainsi endémique la pratique de la corruption.
Pays enclavé dans la région des Grands Lacs, le Burundi est le pays le plus pauvre au monde en termes de PIB par habitant, selon la Banque mondiale, avec 75% de ses 12 millions d'habitants vivant sous le seuil international de pauvreté.