
Le chef de l'opposition de Singapour a été condamné lundi pour parjure devant une commission parlementaire, mais échappe à une peine d'inéligibilité pour les législatives prévues cette année.
Pritam Singh, 48 ans, secrétaire général du Parti des travailleurs, a été reconnu coupable de deux chefs d'accusation de parjure devant une commission parlementaire qui enquêtait sur une collègue députée, elle-même accusé de faux témoignage.
Le Parti des travailleurs cherche à contester la domination écrasante du Parti d'action populaire (PAP), au pouvoir sans interruption depuis 1959 dans la cité-Etat.
Un juge de district a estimé que, contrairement à ce qu'il avait affirmé devant une commission parlementaire, M. Singh n'en avait pas fait assez pour amener la nouvelle députée Raeesah Khan à admettre son mensonge.
Lors des élections législatives de 2020, le parti au pouvoir, PAP, a remporté 83 des 93 sièges en jeu, confirmant sa très large domination sur l'échiquier politique.
Ses dirigeants ont déclaré espérer augmenter le nombre de leurs sièges au Parlement lors des législatives qui doivent se tenir d'ici novembre. Ce scrutin constituera le premier test politique majeur pour le Premier ministre Lawrence Wong, arrivé au pouvoir en mai.