
Les États-Unis ont défendu au Conseil de sécurité de l’ONU le droit d’Israël à reconnaître le Somaliland, en établissant un parallèle avec la reconnaissance de la Palestine. Cette comparaison a été fermement rejetée par la Slovénie, qui présidait le Conseil pour le mois de décembre. Son ambassadeur a rappelé que la Palestine est reconnue sur la base du droit à l’autodétermination, tandis que le Somaliland fait partie d’un État membre de l’ONU. Selon Ljubljana, une telle reconnaissance violerait la Charte des Nations unies.
Les États-Unis défendent Israël au Conseil de sécurité
Selon la délégation américaine, ces deux situations relèveraient de décisions souveraines des États. Cette position a immédiatement suscité des réactions au sein du Conseil.
La Slovénie rejette toute comparaison avec la Palestine
Le président du Conseil de sécurité pour le mois de décembre, l’ambassadeur slovène Samuel Zbogar, a rejeté cette comparaison. Il a rappelé que la Slovénie avait reconnu la Palestine en tant qu’État indépendant pour une raison précise.
Un statut juridique fondamentalement différent
Samuel Zbogar a rappelé que cette situation est confirmée par la Cour internationale de Justice et d’autres instances internationales. La Palestine dispose également du statut d’État observateur au sein des Nations unies.
Le Somaliland, en revanche, fait partie intégrante d’un État membre de l’ONU. Sa reconnaissance serait contraire à l’article 2, paragraphe 4, de la Charte des Nations unies, qui protège l’intégrité territoriale des États.
Le diplomate slovène a conclu que les deux situations ne peuvent être assimilées juridiquement ou politiquement.












