Le président iranien promet une riposte "sévère" à toute "agression" après les menaces de Trump

La rédaction avec
18:1630/12/2025, Tuesday
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Le président iranien Masoud Pezeshkian s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies (AGNU) au siège des Nations unies, le 24 septembre 2025, à New York.
Crédit Photo : MICHAEL M. SANTIAGO / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Le président iranien Masoud Pezeshkian s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies (AGNU) au siège des Nations unies, le 24 septembre 2025, à New York.

Le président iranien Massoud Pezeshkian a averti mardi que toute "agression" contre l’Iran entraînerait une riposte "sévère et lourde de conséquences", en réaction aux menaces du président américain Donald Trump d’engager de nouvelles attaques contre le pays.

"La réponse de la République islamique d’Iran à toute agression injustifiée sera ferme et source de regrets",
a écrit Massoud Pezeshkian sur le réseau social américain X.

La veille, Donald Trump avait déclaré qu’il soutiendrait une frappe israélienne contre l’Iran si Téhéran relançait son programme nucléaire, allant jusqu’à affirmer qu’il
"les écraserait".

S’exprimant aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à sa résidence de Palm Beach, en Floride, Trump a également accusé l’Iran de chercher à reconstituer son programme de missiles balistiques.


"J’entends maintenant que l’Iran tente de se relever. Et s’ils le font, nous devrons les faire tomber",
a-t-il déclaré, tout en affirmant avoir entendu dire que Téhéran souhaitait entamer des négociations avec Washington.

En juin, lors d’un conflit de douze jours, les États-Unis ont mené des frappes contre trois sites nucléaires iraniens majeurs, Fordo, Natanz et Ispahan, en utilisant des bombes antibunker.


À la suite de ces attaques, vivement dénoncées par l’Iran, Donald Trump a assuré à plusieurs reprises que le programme nucléaire iranien avait été "détruit", une affirmation qui n’a été ni confirmée ni démentie par les autorités iraniennes.


Bien qu’un cessez-le-feu négocié par les États-Unis entre Téhéran et Tel-Aviv soit en vigueur depuis juin, les tensions restent élevées.


Selon certaines sources, une éventuelle nouvelle vague de frappes visant les programmes de missiles, y compris balistiques, de l’Iran figurait parmi les principaux sujets discutés lors de la récente rencontre entre Benjamin Netanyahu et Donald Trump, la cinquième de l’année.


Ali Shamkhani, conseiller principal du guide suprême iranien Ali Khamenei, a été le premier responsable iranien à réagir lundi aux propos de Trump, avertissant que
"toute agression se heurtera à une réponse ferme et immédiate".

Il a souligné que les capacités balistiques et défensives de l’Iran
"ne sont soumises à aucune contrainte et ne nécessitent l’autorisation de personne".

L’ancien responsable sécuritaire, qui a survécu à une attaque israélienne durant la guerre de douze jours, a conclu qu’une offensive contre l’Iran entraînerait
"une riposte rapide et extrêmement sévère, au-delà de ce que ses instigateurs peuvent imaginer".

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