
Israël a pour priorité l’établissement d’une frontière stable et pacifiée avec la Syrie, a déclaré lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Netanyahu a également souligné la nécessité de protéger les communautés druzes, ajoutant que cette protection devait s’étendre à l’ensemble des minorités en Syrie et dans la région, notamment les chrétiens.
À la suite de la chute du régime de Bachar el-Assad en décembre 2024, Israël a élargi son contrôle sur le plateau du Golan syrien en prenant possession de la zone tampon démilitarisée, une démarche en violation de l’accord de désengagement conclu avec la Syrie en 1974.
Les négociations sécuritaires menées sous l’égide des États-Unis entre Damas et Tel-Aviv n’ont, jusqu’à présent, pas permis d’avancées concrètes.
Israël plaide pour la conclusion d’un nouvel accord de sécurité, tandis que la Syrie réclame un retrait des forces israéliennes aux lignes de front antérieures au 8 décembre 2024, ainsi que la réactivation de l’accord de désengagement de 1974.
Bachar el-Assad, qui a dirigé la Syrie pendant près de 25 ans, a fui vers la Russie le 8 décembre 2024, mettant fin à plusieurs décennies de domination du parti Baas, au pouvoir depuis 1963. Ahmed Al-Charaa, chef des forces ayant renversé l’ancien régime, a été nommé président de transition à la fin du mois de janvier.









