La Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, Kaja Kallas, le ministre des Affaires étrangères du Japon, Takeshi Iwaya, le secrétaire d'État aux Affaires étrangères, au Commonwealth et au Développement, David Lammy, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la France, Jean-Noël Barrot, le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, la ministre des Affaires étrangères de l'Allemagne, Annalena Baerbock, et le ministre des Affaires étrangères de l'Italie, Antonio Tajani, écoutent le discours d'ouverture de la ministre des Affaires étrangères du Canada, Melanie Joly lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 au Fairmont Manoir Richelieu, le 13 mars 2025 à La Malbaie, au Canada. Les ministres des affaires étrangères du Groupe des sept grandes démocraties - Allemagne, Canada, États-Unis, Grande-Bretagne, France, Italie et Japon - se réuniront du 12 au 14 mars.
Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont adopté, vendredi, une déclaration conjointe, réaffirmant le soutien à l'intégrité territoriale de l'Ukraine et menaçant la Russie de nouvelles sanctions si elle ne respecte pas un cessez-le-feu.
Les ministres des Affaires étrangères du Canada, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis, ainsi que la chef de la politique étrangère de l'UE, Kaja Kallas, se sont réunis à Charlevoix, Québec, du 12 au 14 mars. La déclaration conjointe indique que :
Nous réaffirmons notre soutien indéfectible à l'Ukraine dans la défense de son intégrité territoriale, de son droit à exister, ainsi que de sa liberté, sa souveraineté et son indépendance.
Les chefs des diplomaties des pays du G7 ont salué les efforts en cours pour parvenir à un cessez-le-feu, en particulier la rencontre du 11 mars entre les États-Unis et l'Ukraine en Arabie Saoudite.
En louant l'engagement de l'Ukraine en faveur d'un cessez-le-feu immédiat, les ministres ont appelé la Russie à faire de même en acceptant un cessez-le-feu sur des bases équitables et en l'appliquant pleinement.
"Nous avons discuté l'imposition de nouveaux coûts à la Russie si un tel cessez-le-feu n'est pas convenu, notamment par le biais de sanctions supplémentaires, de plafonds sur les prix du pétrole, ainsi que d'un soutien accru à l'Ukraine et d'autres moyens. Cela inclut l'utilisation des revenus exceptionnels issus des avoirs souverains russes immobilisés",
précise la déclaration.
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