Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian.
La Chine a appelé mardi à la "désescalade", tandis que l’Inde a exprimé sa "préoccupation", après que Moscou a affirmé que l’Ukraine avait mené une attaque de drones contre la résidence du président russe Vladimir Poutine.
"Le dialogue et la négociation sont la seule issue viable à la crise ukrainienne"
, a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, lors d’une conférence de presse régulière à Pékin.
La réaction de la Chine intervient après que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé lundi que l’Ukraine avait lancé, dans la nuit, une attaque contre la résidence de Vladimir Poutine dans la région de Novgorod, au nord-ouest de la Russie, à l’aide de 91 drones de frappe à longue portée.
Lin Jian a exhorté les parties à respecter trois principes pour parvenir à la désescalade:
"pas d’élargissement du champ de bataille, pas d’intensification des combats"
, et ne pas
"jeter de l’huile sur le feu"
. Il a ajouté:
Il faut désamorcer la situation et créer les conditions d’un règlement politique.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a immédiatement démenti les affirmations de Sergueï Lavrov dans un message publié sur X, estimant que ces accusations visaient à
"saper tous les progrès de nos efforts diplomatiques communs avec l’équipe du président Trump"
.
De son côté, le Premier ministre indien Narendra Modi a exprimé mardi sa
"profonde préoccupation"
face aux informations faisant état d’un ciblage de la résidence de Vladimir Poutine dans la région de Novgorod.
"Profondément préoccupé par les informations concernant le ciblage de la résidence du président de la Fédération de Russie"
, a déclaré Narendra Modi dans un message publié sur le réseau social X.
Il a ajouté que
"les efforts diplomatiques en cours offrent la voie la plus crédible pour mettre fin aux hostilités et parvenir à la paix"
.
"Nous appelons toutes les parties concernées à rester concentrées sur ces efforts et à éviter toute action susceptible de les compromettre"
, a-t-il insisté.
Lors d’un entretien téléphonique avec le président américain Donald Trump lundi, Vladimir Poutine a déclaré que l’attaque de drones présumée menée par l’Ukraine contre sa résidence présidentielle
"ne resterait pas sans réponse"
.
"Je n’aime pas ça. Ce n’est pas une bonne chose"
, a ensuite déclaré Donald Trump à des journalistes au sujet de cette attaque, que Kyiv dément.
"Le président Poutine m’en a parlé tôt ce matin. Il a dit qu’il avait été attaqué. Ce n’est pas bon."
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