
Le président ghanéen John Dramani Mahama a ordonné l'ouverture d'une enquête après la découverte de près de 82.000 "noms fantômes" dans la liste des employés de l'Autorité du service national (ASN), soit près de la moitié du personnel déclaré, ont rapporté plusieurs médias africains et français.
Cette affaire s'inscrit dans la lutte contre la corruption menée par le gouvernement.
Un système de fraude massif révélé
Au Ghana, le service national d’un an est obligatoire pour tous les jeunes de 18 ans et plus. L’Autorité du service national est chargée de superviser ces placements, intégrant chaque année des milliers de nouveaux jeunes. C'est une opération de gestion des arriérés de paiements qui a permis de révéler cette fraude massive, selon RFI.
Une réponse gouvernementale immédiate
Cette affaire met en lumière les défis de la gestion des finances publiques au Ghana et souligne l'engagement du gouvernement à lutter contre la corruption et la mauvaise gestion administrative.