Le Premier ministre britannique Keir Starmer (2L) quitte les lieux après avoir parlé aux troupes britanniques et albanaises de leur participation à la formation des troupes ukrainiennes dans le cadre de l'opération Interflex, lors d'une visite au musée militaire de Berzite à Tirana, le 15 mai 2025, à la veille du sommet de la Communauté politique européenne (CPE).
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a promis jeudi un renforcement de la lutte contre les réseaux de passeurs lors d'une visite en Albanie, soulignant l'engagement du pays à lutter contre les traversées illégales vers le Royaume-Uni.
S'exprimant devant les médias en Albanie, Starmer a défendu les investissements financiers du Royaume-Uni à l'étranger visant à empêcher les migrants irréguliers d'atteindre le nord de la France, principal point de départ pour les traversées de la Manche.
"Il est totalement inacceptable que des personnes montent à bord de petites embarcations pour traverser la Manche vers le Royaume-Uni",
a-t-il déclaré.
"Le précédent gouvernement a perdu le contrôle des frontières. Je suis déterminé à le reprendre. Cela signifie qu'il faut mener une action concertée pour démanteler les réseaux criminels à l'origine de ce commerce ignoble"
, a-t-il ajouté.
Starmer a souligné que ces derniers mois ont vu des
"arrestations de haut niveau"
dans plusieurs pays, notamment en Irak, signe d'une coopération internationale jusque-là inédite.
Il a précisé que les autorités avaient saisi les avoirs de ces réseaux et renvoyé
"le maximum"
de migrants illégaux.
"Ce que nous avons accompli avec l'Albanie montre qu'en collaborant avec d'autres pays, nous avons réussi à faire baisser ces chiffres",
a-t-il expliqué.
Je veux aller encore plus loin. Je suis absolument déterminé à résoudre le chaos que nous avons hérité et à reprendre le contrôle de nos frontières.
Starmer a lancé un appel à l'action à ses partenaires internationaux, exhortant à
"continuer à faire pression sur ce problème".
Le gouvernement prévoit également de renforcer les contrôles de visas, en durcissant les exigences et la surveillance pour les personnes soupçonnées d'abus, sur la base d'une évaluation claire du risque.
La nouvelle politique étendra les exigences linguistiques en anglais à un plus large éventail de parcours migratoires, tant pour les demandeurs principaux que pour leurs proches,
"afin de garantir une meilleure maîtrise de la langue, avec une évaluation des progrès dans le temps".
Le Premier ministre a aussi annoncé que la durée requise pour prétendre à l'établissement permanent sera doublée, passant à dix ans.
Starmer a récemment fait l'objet de critiques pour avoir affirmé que le Royaume-Uni
"devient une île d'étrangers".
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